samedi 21 novembre 2015

Marie Curie prend un amant

Marie Curie prend un amant
Irène FRAIN

Editions du Seuil
Paru le 8 octobre 2015
1 vol. (357p.); 22 x 15 cm

Le 4 novembre 1911, un journal à grand tirage annonce une nouvelle extravagante : Marie Curie a un amant. La presse et l’opinion s’enflamment. Procès, duels, publication de lettres volées, l’ouragan médiatique est énorme. Marie manque d’y laisser la vie.
C’est vrai, elle a une liaison. Veuve depuis cinq ans de Pierre Curie — le chercheur avec qui elle avait découvert le radium et reçu son premier prix Nobel —, elle s’est éprise d’un homme marié, Paul Langevin, ami d’Einstein, et lui aussi savant d’exception. Mais surtout elle dérange. Icône de la science mondiale, elle s’apprête à recevoir un second Nobel. Veuve, génie et amoureuse, c’en est trop. Comme le capitaine Dreyfus vingt ans plus tôt, on l’abrutit de calomnies. On va jusqu’à lapider sa maison.
Au plus fort de la tourmente, elle reste fidèle à ses deux passions : Paul, l’amant, et Pierre, son mari tragiquement disparu.
Quel secret les unissait ? Pour le comprendre, Irène Frain a interrogé des archives négligées, des photos méconnues, des lieux inexplorés. Et ressuscité, par-delà le thriller médiatique d’une modernité souvent glaçante, une femme-courage prête à tout risquer pour ceux qu’elle aime.

mardi 17 novembre 2015

Les innocents

Les innocents
Robert POBI
traduit de l'anglais (Canada) par Arnaud Baignot

Sonatine éditions

Paru le 17 septembre 2015
1 vol. (445 p.); 22 x 14 cm

   D’un tempérament impétueux, souvent borderline, Alexandra Hemingway, inspectrice à la section des homicides violents à New York, a l’habitude des enquêtes difficiles. Totalement impliquée dans son métier, elle n’hésite pas à prendre tous les risques. Son visage, refait, marqué par de multiples cicatrices, est là pour le prouver. Le jour où l’on retrouve dans l’East river le corps d’un enfant dont les pieds ont été sectionnés, l’affaire s’annonce particulièrement délicate. D’autant plus que la presse n’hésite pas à consacrer ses gros titres à ce genre de meurtre et à venir perturber les investigations. Lorsqu’un autre enfant est enlevé, la panique gagne Manhattan. Panique d’autant plus justifiée que le prédateur à l’œuvre est l’une des figures du mal les pires qui soient. Habituée aux noirceurs les plus effroyables de l’âme humaine, Alexandra pensait avoir tout vu. Elle n’avait pas connu le pire.
  Après L’Invisible (Sonatine Éditions, 2012), Robert Pobi nous offre un nouveau thriller cauchemardesque parfaitement ciselé.
   Inlassable voyageur, Robert Pobi a longtemps travaillé dans le monde des antiquités. Il vit au Canada.