samedi 23 novembre 2019

Fermeture de la médiathèque

La médiathèque sera fermée du mercredi 27 novembre à 12H30
au dimanche 1er décembre 2019 inclus.

Réouverture le lundi 2 décembre à 14H00.

Merci de votre compréhension.

vendredi 22 novembre 2019

Rencontre avec Grégoire Kauffmann


80 personnes étaient réunies autour de Grégoire Kauffmann, jeudi 21 novembre à la médiathèque.

Après avoir présenté son livre "Hôtel de Bretagne", il a répondu aux questions de l'assistance et s'est livré à une séance de dédicace en toute simplicité.

Merci à lui pour sa gentillesse et sa disponibilité.


Photo: Maryse Turci.


lundi 18 novembre 2019

Rencontre - dédicace avec Grégoire Kauffmann le jeudi 21 novembre...


   Une rencontre avec l'auteur et historien Grégoire Kauffmann, se déroulera à la médiathèque de Querrien le jeudi 21 novembre à partir de 18H.

   Grégoire Kauffmann vient de publier chez Flammarion le livre "Hôtel de Bretagne", une famille française dans la guerre et l'épuration. Il y suit le chemin de son grand-père, Pierre Brunerie, un des meneurs de la résistance sur Quimperlé et sa région durant la seconde guerre mondiale.
   En retraçant son parcours, c’est un destin français que l’on découvre dans ce récit haletant, de la déroute de 1940 aux premières heures de la Résistance, de la clandestinité sous l’Occupation aux débordements de l’épuration…
Exhumée des archives, une étonnante galerie de personnages gravite autour de l’hôtel de Bretagne, repaire de la Résistance quimperloise : notables en cheville avec l’occupant, agents infiltrés, officiers allemands noceurs et tortionnaires, femmes amoureuses qui finiront tondues, héros ordinaires, résistants improbables…
   De nombreux chapitres sont notamment consacrés aux actions des maquisards sur Querrien, et aux exactions de la libération.



Hôtel de Bretagne
Grégoire KAUFFMANN
Flammarion 2019
1 vol. (429 p.) ; 22 x 15 cm
22,90 euros



mardi 12 novembre 2019

Café lecture le lundi 18 novembre



Le prochain café lecture se déroulera le lundi 18 novembre à partir de 13H30 à la médiathèque.

Venez partager vos découvertes littéraires et échanger sur vos ouvrages préférés...

Gratuit et ouvert à tous.

mercredi 6 novembre 2019

Le prix Goncourt attribué à Jean-Paul DUBOIS; Le prix Fémina étranger à Manuel VILAS

Le prix Goncourt 2019 a été attribué à Jean-Paul DUBOIS pour "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon".


Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon

Jean-Paul DUBOIS

Editions de l'Olivier
Paru le 14 août 2019
1 vol. (252 p.) ; 21 x 15 cm

Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre.

Retour en arrière: Hansen est superintendant a L’Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit.

Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert, les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman.


Découvrez-le à la médiathèque, tout comme les prix Fémina 2019 du roman étranger: "Ordesa" de Manuel VILAS et "Girl" de Edna O'BRIEN



Ordesa

Manuel VILAS
traduit de l'espagnol par Isabelle Gugnon

Editions du Sous-Sol
Paru le 14 août 2019
1 vol. (398 p.) ; illustrations en noir et blanc ; 23 x 17 cm

“Mon coeur ressemble à un arbre noir couvert d’oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.” Tel est l’autoportrait brut et sans tabou d’un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d’antan. À travers l’évocation d’une famille modeste, c’est alors la peinture d’une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. L’appartenance à une classe sociale, l’éducation, l’alcoolisme ou encore la paternité sont autant de sujets traités ainsi de façon personnelle et collective à la fois.

Profondément sincère, bruyamment intime, merveilleusement écrit dans une langue à la fois poétique et crue, Ordesa se lit comme la catharsis d’un deuil impossible, celui de la mort de nos parents et de la fin d’une époque, une expérience pour le moins universelle.

Phénomène de librairie en Espagne, Ordesa a été désigné Meilleur livre de l’année par les grands quotidiens El País et El Mundo, imposant Manuel Vilas comme un écrivain majeur de la littérature espagnole.


Girl

Edna O'BRIEN
traduit de l'anglais (Irlande) par Aude de SAINT-LOUP et Pierre-Emmanuel DAUZAT

Sabine Wespieser éditeur
Paru le 5 septembre 2019
1 vol. (250 p.) ; 19 x 14 cm

   Le nouveau roman d’Edna O’Brien laisse pantois. S’inspirant de l’histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l’auteure irlandaise se glisse dans la peau d’une adolescente nigériane. Depuis l’irruption d’hommes en armes dans l’enceinte de l’école, on vit avec elle, comme en apnée, le rapt, la traversée de la jungle en camion, l’arrivée dans le camp, les mauvais traitements, et son mariage forcé à un djihadiste – avec pour corollaires le désarroi, la faim, la solitude et la terreur.
   Le plus difficile commence pourtant quand la protagoniste de ce monologue halluciné parvient à s’évader, avec l’enfant qu’elle a eue en captivité. Celle qui, à sa toute petite fille, fera un soir dans la forêt un aveu déchirant – « Je ne suis pas assez grande pour être ta mère » – finira bien, après des jours de marche, par retrouver les siens. Et comprendre que rien ne sera jamais plus comme avant : dans leur regard, elle est devenue une « femme du bush », coupable d’avoir souillé le sang de la communauté.
   Girl bouleverse par son rythme et sa fureur à dire, à son extrême, le destin des femmes bafouées. Dans son obstination à s’en sortir et son inaltérable foi en la vie face à l’horreur, l’héroïne de ce roman magistral s’inscrit dans la lignée des figures féminines nourries par l’expérience de la jeune Edna O’Brien, mise au ban de son pays pour délit de liberté alors qu’elle avait à peine trente ans.